Véritable séisme politique, la victoire du Hamas, est incontestablement liée à la situation économique effroyable des territoires palestiniens. Depuis 2000 et le déclenchement de la deuxième Intifada, le blocus imposé par Israël a généré un chômage de masse et un appauvrissement généralisé. Un palestinien sur quatre est sans emploi. Un sur deux vit sous le seuil de pauvreté. En 5 ans, le revenu annuel moyen des 3,6 millions de palestiniens a fondu de 40%, passant sous la barre des 1000 dollars, 17 fois moins qu’en Israël ! Pour les jeunes, c’est bien simple, il n’y a rien à faire. Et c’est sans doute la raison pour laquelle ils finissent par graviter autour des milices intégristes.

Véritable séisme politique, la victoire du Hamas, est incontestablement liée à la situation économique effroyable des territoires palestiniens. Depuis 2000 et le déclenchement de la deuxième Intifada, le blocus imposé par Israël a généré un chômage de masse et un appauvrissement généralisé. Un palestinien sur quatre est sans emploi. Un sur deux vit sous le seuil de pauvreté. En 5 ans, le revenu annuel moyen des 3,6 millions de palestiniens a fondu de 40%, passant sous la barre des 1000 dollars, 17 fois moins qu’en Israël ! Pour les jeunes, c’est bien simple, il n’y a rien à faire. Et c’est sans doute la raison pour laquelle ils finissent par graviter autour des milices intégristes.

A l’opposé, l’économie Israélienne apparaît beaucoup plus solide. L’effet de taille joue sans doute (le rapport de poids entre les deux économies est de 1 pour 30). Mais pas seulement. L’économie israélienne est à la pointe de la « high tech », et pas uniquement dans le secteur militaire. En effet, le savoir-faire utilisé pour faire de Tsahal l’une des armées les mieux équipées de la planète a irrigué le civil. Beaucoup d’ingénieurs, qui avaient commencé leur carrière dans les labos militaires, sont aujourd’hui les patrons de sociétés prospères. Résultat : la moitié des exportations de l’industrie non militaire concerne les produits de haute technologie.

Cependant, Israël est confronté aujourd’hui a un défi de taille : trouver le juste milieu entre sa sécurité et son développement économique. Confronté à une évolution démographique défavorable, Israël a intérêt à encourager la croissance dans les territoires palestiniens en facilitant notamment la circulation des hommes et des marchandises. L’histoire récente a montré les effets positifs de ce genre de mesures. Grâce à la réouverture du terminal de rafah fin novembre, les exportations israéliennes aux Palestiniens vont atteindre cette année le même niveau que celui d’avant l’Intifada, soit 1,9 milliard de dollars.